Quelles sont nos missions au sein de l'ASSEM ?

Assure la permanence du bureau le jeudi matin.
Retraitée, je suis à l'ASSEM depuis septembre 2014.

Dans un premier temps, j’ai donné des cours au Centre Abadie et à l’INJS (Institut des Jeunes Sourds) à Gradignan.

J’ai ensuite pris en charge une matinée de permanence à notre bureau au Centre Jean Abadie où j'ai un travail d'accueil des jeunes avec leurs parents ou leurs éducateurs. J’y suis à leur écoute pour les rassurer et mettre en place le plus rapidement possible des cours de soutien qui satisfassent les deux parties.
Le contact avec les professeurs se fait par téléphone ou par mail.

Le temps passant, j’ai pris davantage de responsabilités au sein de l’équipe administrative de l’ASSEM.

Je m’occupe aussi des relations avec la FEMDH (Fédération pour l’enseignement des malades à domicile et à l’Hôpital) qui représente des associations similaires à la nôtre au niveau national.

J’attache beaucoup d’importance à la collaboration entre les différents participants et partenaires de notre action de soutien auprès des élèves, aussi bien par l’enseignement, le soutien matériel et l’écoute de chacun

Je suis devenue l’une des deux vice-présidentes de l’association il y trois ans et je mesure l’intérêt du travail en équipe de gestion des dossiers confiés, pour aider les jeunes en difficultés à poursuivre au mieux leur scolarité.

Enseignante à la retraite, je fais partie des bénévoles de l’ASSEM depuis 5 ans.

Mon engagement me permet une sorte d’ancrage dans la société tout en faisant bénéficier des ados de mon expérience et en partageant leurs préoccupations.

J’ai donné des cours à domicile et en milieu hospitalier.

Enseigner en distanciel, notamment depuis le Covid, a été un vrai défi pour moi !

Et quel bonheur de se replonger dans l’enseignement d’une matière qu’on a aimé !

Merci à mes élèves !

PS : Je connais l’ASSEM depuis de très nombreuses années….Ma mère a été à l’origine de la création de l’antenne de PAU dans les années 80, affiliée comme l’ASSEM à la FEMDH.

Quelques réflexions sur mon engagement à l’ASSEM

J’ai toujours participé à la vie associative et cherchais à m’engager dans notre nouveau lieu vie, la campagne.

Mère de famille nombreuse, ayant enseigné de nombreuses années non seulement à la maison (pour mes enfants) mais aussi dans des écoles à l’étranger, l’idée d’aider des élèves malades et/ou hospitalisés à suivre le mieux possible leur scolarité m’a très vite séduite. 

L’ASSEM me permet d’enseigner en distanciel, ce qui n’est pas optimal mais rend les cours (le bénévolat) moins chronophages. Cela permet également de toucher des élèves dont la famille habite parfois loin à la campagne et qui ne peuvent plus être internes en ville.

L’ASSEM me donne la chance de rencontrer des jeunes filles (je n’ai pas encore eu de jeunes gens) attachantes et formidables qui se battent pour mener une scolarité la plus normale possible. Formidables aussi sont leur famille, m’aidant à prendre mes marques le plus rapidement possible, et les professeurs de leur collège/lycée qui ne ménagent pas leur temps pour partager leurs documents, la progression qu’ils suivent.

L’ASSEM me donne une grande sécurité psychologique : sa connaissance de l’accompagnement des élèves, le soutien de tous les bénévoles qui travaillent en amont sont d’un grand secours. Le parcours est « balisé » et jamais je n’ai eu le sentiment d’être lâchée…en rase campagne.

Enfin, l’ASSEM m’offre la possibilité de partager cette activité avec mon mari. Cet engagement commun quoiqu’à des heures et sur des matières très différentes nous permet d’échanger et de confronter nos points de vue et d’améliorer ainsi notre enseignement.